Alors :
Soirée du Jeudi 1er Mars 2012 On s'est donné rendez vous chez un ami pour le RP à 20h, je pars de chez moi à 19h30, ça va le faire. Évidemment ça ne l'a pas fait, j'arrive à 20h15. Heureusement qu'il manque des personnes, je ne suis pas le dernier à arriver (être en retard quand on est MJ, c'est limite). Les retardataires arrivent peu après moi, le temps de nous installer et de mettre l'ambiance sonore, et c'est parti. J'avais quatre joueur :
- une journaliste
- un professeur
- un policier
- un militaire
Tous avaient deux scenarii de Cthulhu derrière eux.
J'avais des craintes vis à vis des deux derniers personnages, puisque en général les gens qui me font des flics ou des militaires veulent toujours être armés, et cherchent souvent à faire appel à leur collègue dès que les choses semblent commencer à tourner au vinaigre (ce qui, convenons en, détruit l'ambiance d'horreur). Heureusement, ils n'en feront rien.
La situation initiale (exposée précédemment sur ce topic) se passe on ne peut mieux, les joueurs jouent leur rôle à fond (la journaliste me fait même une interview du capitaine

).
Je ne vous raconte pas le scénario en entier, mais arrive un moment où les choses vont partir en vrille, lorsque mes joueurs demandent le numéro d'un entrepôt à l'intendant des docks (qui est en réalité complètement fou). Mon intendant les envoi balader en leur donnant un faux numéro. Les joueurs reviennent lui demander des comptes, mon intendant tente de les envoyer balader à nouveau, puis menace d'appeler la police, ça tourne au gros bordel et à l'issu du bagarre monumentale, l'intendant fini sur son bureau, quelque coups de chaise dans le dos ont eu raison de lui. À que cela ne tienne, il deviendra le grand méchant de l'histoire (à la base c'était censé être un simple PNJ obstacle).
Après quelques péripéties arrive la scène finale, là le militaire fait un jet de dé de port et me descend le
Boss (un sorcier -c'était l'intendant au passage- qui jouait de l'ocarina pour invoquer Cthulhu) d'une balle dans la tête. Il ne frimera pas longtemps, une vingtaine de sauvage arrive sur lui et les autres joueurs. Seuls deux joueur sur les quatre réussissent leur test de fuite, les deux restants seront obligés de tuer un sauvage pour s'en sortir.
En conclusion une bonne ambiance, un scenario qui a bien fonctionné malgré quelques trous scénaristiques, les joueurs ont bien suivi et ne se sont pas ennuyé, mission accomplie!!!
Nemo censetur legem ignorare
« La mort est une journée qui mérite d'être vécue! »
— capitaine Hector Barbossa